Bilan mitigé pour la COP16

La Conférence des parties (COP) 16 de la convention sur la biodiversité s’est tenue à Cali, Colombie, du 21 octobre au 2 novembre. Deux ans après l’adoption du cadre mondial de Kunming-Montréal qui définissait les cibles et objectifs à atteindre d’ici à 2030, la 16e Conférence des parties s’est achevée sur un bilan mitigé.

Quelques progrès restent néanmoins à signaler : 

• La création du « Fonds de Cali » qui bénéficiera en grande partie aux pays en développement, dans le cadre du partage des bénéfices lié au séquencement génétique de la biodiversité
• La reconnaissance des peuples autochtones et communautés locales au travers d’un nouvel organe subsidiaire de la Convention
• L’approbation d’un plan d'action mondial sur la biodiversité et la santé (One Health) pour freiner l'émergence de maladies zoonotiques, prévenir les maladies non transmissibles et promouvoir des écosystèmes durables
• La proposition de lignes directrices pour la gestion des espèces exotiques envahissantes
• L’adoption de la décision relative aux zones marines d’importance écologique ou biologique (EBSA), étape essentielle sur la voie de la protection de 30 % des océans d'ici à 2030, qui établit un cadre de description de ces zones et facilitera le travail cartographique.

En tant qu'établissement public chargé de protéger la biodiversité, l'Office français de la biodiversité était présent sur place pour participer aux négociations et partager l’expérience française en matière de mise en œuvre de projets de conservation, protection et restauration de la biodiversité lors de 15 événements parallèles. 

Cette COP a été également l’occasion pour l’OFB de renforcer sa coopération à l’international à travers la signature d’un partenariat avec l’Office Guinéen des Parcs Nationaux et Réserves de Faune (OGPNRF) et d’un accord avec la Convention sur les espèces migratrices (CMS).