Foire aux questions (FAQ)

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    • Risques naturels
    • Mobilisation

    Chaque citoyen peut devenir observateur et participer à la surveillance de l’écoulement des cours d’eau via le programme de sciences participatives En quête d’eau porté par l’OFB. Cette mobilisation des citoyens vise à améliorer la connaissance des écoulements de nos cours d’eau (fleuves, rivières, ruisseaux) de France hexagonale.

    Comment participer ? Tout au long de l’année, via son smartphone ou en remplissant une fiche d’observation sur le terrain que l’on peut ensuite saisir sur le site d’En quête d’eau.

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    • Risques naturels

    Les éléments qui permettent d’apprécier l’état de la ressource en eau - la pluviométrie, la quantité d’eau dans les rivières, le niveau des nappes souterraines, le taux d’humidité des sols, le remplissage des retenues, les écoulements des petits et moyens cours d’eau - sont mesurés tout au long de l’année. Une synthèse est réalisée tous les mois dans un bulletin de situation hydrologique (BSH).

    Les agents de l’Office français de la biodiversité contribuent à ce dispositif de suivi. En fin de mois, de mai à septembre, ils vont observer visuellement les écoulements des petits cours d’eau dans le cadre de l’Observatoire national des étiages (Onde). Ces observations peuvent être complétées par des campagnes mises en œuvre à leur propre initiative ou à la demande des services de l’État. Les observations visuelles réalisées par les agents sont accessibles à tous sur le site de l’observatoire national des étiages.

    Les données Onde, ainsi que les faits marquants concernant les impacts du manque d'eau sur les milieux aquatiques, présentés par les agents de l’OFB lors des instances locales de suivi de la sécheresse, doivent permettre de mieux anticiper la crise et deviennent une aide à la décision pour d’éventuelles restrictions d’usages de l’eau. La carte des arrêtés de restriction d’eau est consultable à tout moment sur le site Propluvia.

    Les données Onde étant recueillies aux mêmes périodes depuis 2012, il est possible de réaliser des comparaisons interannuelles des situations à la même période, ou de suivre l’évolution de l’intensité des sécheresses estivales année après année. On note une intensification depuis 2017.

    De par la localisation des stations Onde en tête de bassin versant souvent peu instrumentées, le dispositif apporte une plus-value par rapport aux réseaux de données conventionnelles, en matière de connaissance des étiages, mais aussi comme outil d’anticipation des situations sensibles.

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    • Police de l'environnement
    • Risques naturels

    Pour garantir une juste répartition de l’eau entre les différents usages (eau potable, agricole, industriel, énergétique…) tout en maintenant des conditions satisfaisantes pour le fonctionnement biologique des milieux aquatiques, différents niveaux d’eau minimums à ne pas franchir dans les cours d’eau et les nappes d’eau souterraine sont déterminés. Dès que ceux-ci sont atteints, les préfets de départements peuvent enclencher des mesures de restrictions, limitées dans le temps et sur un périmètre précis.

    En vue d’améliorer les points de faiblesses identifiés dans le dispositif de gestion de crise sécheresse (cf. Rapport du Conseil général de l’environnement et du développement durable), le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a procédé à une révision du dispositif (cf. Décret n° 2021-795 du 23 juin 2021 relatif à la gestion quantitative de la ressource en eau et à la gestion des situations de crise liées à la sécheresse et guide sécheresse). Ce qui est visé est un renforcement de la coordination interdépartementale, une harmonisation des mesures de restrictions des usages de l’eau et des actions pour éviter toute défaillance d'approvisionnement en eau potable. Les orientations techniques permettent notamment de renforcer la prise en compte des données Onde et d’améliorer l’articulation entre les mesures de restriction des usages de l’eau, la bonne mise en œuvre des contrôles sur le terrain et les suites données en cas de non-respect.

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    • Risques naturels

    Lors de fortes pluies ou de la fonte des neiges, le débit de la rivière augmente fortement, plus ou moins violemment. Ce phénomène de crue, nécessaire et indispensable à la vie d’un cours d’eau, est naturel.

    Quand le débit augmente à un point tel que la rivière déborde et sort de son lit mineur, c’est-à-dire de son tracé normal, c’est l’inondation. Lorsqu’il n’y a pas d’habitation ou d’activités économiques dans ces zones d’inondation… pas de soucis. Dans le cas contraire, les populations et les activités humaines deviennent vulnérables et exposées au risque.

    • Les inondations par débordement de cours d’eau :
      • En plaine, les inondations résultent des crues lentes, elles persistent souvent plusieurs jours ;
      • En zone montagneuse, les inondations résultent de crues torrentielles, voire de crues éclairs pour les épisodes méditerranéens, souvent violentes et de faible durée. Ces épisodes méditerranéens sont les plus destructeurs.
    • Les inondations par remontée des eaux souterraines : l’eau souterraine stockée dans les nappes phréatiques peut remonter jusqu’à la surface du sol et créer des inondations. C’est le cas par exemple pour les inondations de caves.
    • Les inondations par ruissellement des eaux de pluie : en secteur urbain, des quartiers peuvent être inondés par le ruissellement de surface des eaux de pluie et le refoulement des réseaux d’eau pluviale.

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    • Risques naturels
    • Aménagement

    Il est légitime de vouloir protéger les populations et les biens par tous les moyens. Pourtant, les digues, les barrages ou encore la modification du tracé de la rivière sont des solutions souvent illusoires :  elles n’apportent pas de réponse complète face à des crues de grande intensité. Elles peuvent même être contreproductives. Ces solutions ont souvent des conséquences graves pour les habitations situées à l’aval et donnent un faux sentiment de sécurité.

    • Les digues sont conçues pour contenir des crues d’une certaine intensité ; elles peuvent donc être submergées lors d’une crue plus importante.
    • Elles peuvent rompre, notamment si elles ont été mal entretenues, mal surveillées ou endommagées.
    • De nombreux seuils et barrages servent à relever le niveau d’eau pour les activités humaines comme la production d’électricité... Ils n’ont aucune capacité de stockage et donc aucun effet sur les débits de crues et donc les inondations à l’aval.
    • Certains barrages ont pour objectif de réduire les pics de crue mais lorsqu’ils sont pleins, leur effet est nul.

    La modification du tracé d’un cours d’eau (suppression de méandres pour créer un canal rectiligne, par exemple) et son creusement excessif peut permettre d’abaisser le niveau d’eau lors des petites crues, mais pas lors des événements exceptionnels. Et ces modifications sur le cours d’eau aggravent les pics de crue pour les habitants en aval.

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    • Risques naturels

    En France, l’effet du changement climatique sur les inondations n’est pas encore perceptible statistiquement.

    L’aggravation des dégâts des inondations observée depuis quelques décennies a pour principale cause l’action de l’homme. : imperméabilisation des sols, construction sur des terrains en bordure de cours d’eau et non-respect des principes de précaution (zones inondables en principe non constructibles, zones rouges du plan de prévention des risques d’inondation).

    En revanche, le changement climatique va accentuer les extrêmes météorologiques, avec des pluies plus importantes sur un plus faible nombre de jours. Cette augmentation de l’intensité des précipitations amplifiera les phénomènes d’inondation et risque d’accroitre les dégâts observés en zones vulnérables.

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    • Risques naturels

    De nombreuses zones inondables ne sont pas dangereuses pour les biens et les personnes. Le risque survient lorsque des habitations, des entreprises ou des cultures y sont implantées. Le débordement rapide des fleuves et rivières dans ces territoires peut parfois provoquer des inondations catastrophiques.
    Les inondations sont ainsi le premier risque naturel en France : en France, en 2015, 17 millions d’habitants et 9 millions d’emplois se situent dans des zones inondables par débordement de cours d’eau. (source : ministère en charge de l’écologie).

    Les risques liés aux inondations augmentent pour plusieurs raisons :

    • L’urbanisation : de nombreuses constructions ont été implantées en zone inondable. Les villes se densifient et les constructions s’approchent toujours plus des zones à risque. La vulnérabilité des territoires augmente ;
    • L’artificialisation des sols : le développement des infrastructures de transport, l’implantation d’entreprises, de zones commerciales, la construction d’habitations, l’assèchement de million d’hectares de zones humides pour le développement de l’agriculture intensive, la suppression des haies et la déforestation, imperméabilisent les sols. Conséquence :  en cas de forte pluie, l’eau qui tombe ne peut plus s’infiltrer dans le sol, reste à la surface et ruisselle alors rapidement vers les rivières gonflant encore leur volume. Au niveau du cours d’eau, l’eau ne peut plus se répandre et pénétrer dans les sols, elle prend de la vitesse et provoque des catastrophes sur son passage.
    • Certains aménagements des cours d’eau accélèrent l’écoulement de l’eau de la rivière.  Les crues se propagent alors plus rapidement et deviennent plus dangereuses pour les habitations ou activités situées en aval de la rivière. De telles situations peuvent arriver quand on modifie le tracé d’un cours d’eau pour le rendre plus rectiligne, le transformer en canal, ou encore quand on construit des digues ou qu’on creuse le lit de la rivière ;
    • Le manque d’entretien des lits des cours d’eau par exemple au niveau de ponts peut favoriser l’apparition de bouchon de débris qui bloque la circulation de l’eau.

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    • Risques naturels

    L’anticipation des sécheresses permettrait de prendre des mesures adaptées pour limiter les périodes de crise et atténuer les impacts socio-économiques et écologiques des restrictions d’usages d’eau.

    Depuis une dizaine d’années, plusieurs équipes de chercheurs développent des outils de prévisions des débits et des hauteurs de nappe d’eau souterraine avec le soutien de l’OFB et du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Ainsi, deux outils prototypes sont maintenant disponibles : la plateforme Aqui-FR produisant des prévisions saisonnières de hauteurs de nappe à 3 et 6 mois ; et la plateforme PREMHYCE, produisant des prévisions des débits de 10 jours et à 3 mois.

    Les résultats d’Aqui-FR visent à anticiper les situations à plusieurs mois en avance et alimentent ainsi la carte d’anticipation du risque sécheresse produite par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Celle-ci intègre des résultats de prévisions là où il y en a mais également les informations sur les conditions initiales (débits, assèchements précoces, stocks de neige, remplissage des grands lacs et hauteurs de nappes), qui sont déterminantes pour estimer les probabilités de sécheresse.

    En plus des prévisions saisonnières, l’outil PREMHYCE permet de produire des prévisions de débits à 10 jours à partir des simulations du centre européen de prévisions au droit de stations hydrométriques (~1000). Les prévisions de débits reposent ensuite sur le croisement des simulations issues de cinq modèles hydrologiques. Les résultats s’avèrent très utiles en période de gestion de crise afin d’évaluer si la situation risque de s’aggraver rapidement.

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    • Risques naturels

    La crue et les inondations sont des phénomènes naturels qui présente des effets positifs :

    • Pour l’agriculture : l’eau et les limons apportés peuvent améliorer la fertilité des sols et la production des prairies.
    • Pour l’alimentation en eau potable : la crue permet de recharger en eau les nappes phréatiques qui sont utilisées pour la production d’eau potable.
    • Pour diminuer l’intensité des crues à l’aval : laisser la rivière déborder permet souvent d’atténuer l’impact des crues en aval.  
    • Pour épargner les fondations des ponts et des digues : les cailloux, galets et sable diminuent l’intensité de la crue puisqu’ils servent à dissiper son énergie (par l’activité de transport) : la force de la crue est cassée et les fondations de ces aménagements sont épargnées.
    • Pour la biodiversité : certaines espèces animales ou végétales ont besoin des crues pour vivre. Installées sur le lit où peut déborder la crue, elles attendent cet afflux d’eau pour se nourrir, se reproduire… comme le brochet qui sort du cours d’eau pour aller pondre dans les prairies inondées.  Les crues printanières et automnales sont un signal pour la dévalaison de certains poissons migrateurs (saumons, anguilles) vers la mer et pour leur remontée vers le cours d’eau. Globalement, les milieux liés aux débordements réguliers des rivières sont riches de biodiversité.
    • Pour la pêche et la chasse : les zones régulièrement inondées sont de bonnes zones de reproduction des brochets, grenouilles, gibier d’eau.
    • Pour les paysages, l’identité locale : Certaines régions telles que le val de Saône ont une identité forte du fait de leur statut de zones inondables.

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    • Police de l'environnement
    • Risques naturels

    Dans chaque département sous l’autorité du préfet, la mission interservices de l’eau et de la nature, dont fait partie l’Office français de la biodiversité, pilote les stratégies de contrôle à mettre en œuvre sur leur périmètre.

    Sensibilisation à la réglementation, contrôle des prélèvements et du maintien d’un niveau minimum dans les cours d’eau… les  inspecteurs de l’environnement répartis sur tout le territoire veillent au quotidien au respect des mesures de restrictions. Ils sont ainsi habilités à constater les infractions et à évaluer les dommages subis.

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