Saint-Pierre-et-Miquelon

Une terre de contrastes

Eider en groupe. Crédit photo : Bruno Letournel / OFB

Saint-Pierre-et-Miquelon, situé à proximité du continent Nord-américain est le seul territoire français situé en zone subarctique. Ce territoire formé de trois îles principales dont deux sont reliées entre elles par un cordon dunaire de 12 km de long, possède la seule forêt boréale de France.

Situé à la confluence de la rencontre des eaux froides du courant du Labrador et des eaux chaudes du Gulf Stream, l’environnement marin autour de Saint-Pierre-et-Miquelon attire plus de 12 espèces de mammifères marins cétacés, menacés d’extinction. Avec le phoque gris (Halichoerus grypus), la population de phoques communs (Phoca vitulina) est sans doute la plus importante du territoire national. Les habitats côtiers, formés de plages, de falaises escarpées et de petites îles et îlots, abritent des populations nicheuses d’oiseaux marins d’un intérêt patrimonial remarquable. Avec pas moins de 360 000 couples nicheurs, Saint-Pierre-et-Miquelon possède la 3ème colonie d’Océanites cul-blanc (Oceanodroma leucorhoa) la plus importante au monde. En période hivernale, les eaux côtières voient l’apparition d’anatidés hivernants comme l’Eider à duvet ou l’Arlequin plongeur, des espèces à forts enjeux de préservation.

Le suivi de populations hivernantes d’anatidés à fort enjeu patrimonial est également réalisé chaque hiver. Dans un cadre de collaboration avec le Service Canadien de la Faune, tous les 3 ans depuis 2003, le service participe à un comptage aérien d’Eider à duvet autour de l’archipel.