Saint-Pierre-et-Miquelon

Une grande diversité d’espèces et de milieux soumis à de fortes pressions

Relevé des indicateurs de changement écologique. Crédit photo : Gaëtan Renoux / OFB

Les îles de Saint-Pierre-et-Miquelon, comme dans beaucoup de petits territoires insulaires, souffrent de pressions anthropiques menaçant sa biodiversité.

Les densités importantes de cerf de Virginie et de lièvre d’Amérique introduits au XXe siècle, compromettent la régénération naturelle de la forêt qui s’ouvre en laissant place à des prairies d’herbacées et des champs de fougères.

La préservation de cette forêt boréale est un enjeu fort pour le service territorial qui s’investit au travers d’études sur la connaissance des indicateurs de changement écologique. Cette mission est menée en partenariat avec la Direction des Territoires de l’Alimentation et de la Mer mais également la Fédération des Chasseurs de Saint-Pierre-et-Miquelon.

Dans ces conditions, la pratique de la chasse revêt une importance capitale pour réguler le gibier introduit, mais elle n’est pas suffisamment exercée et la forêt perd chaque année environ 20 hectares de surface le renouvellement forestier étant compromis de façon inquiétante.