Wallis-et-Futuna

Les impacts générés par les activités anthropiques

A Wallis, les milieux naturels ont été grandement modifiés par les activités humaines, notamment l’agriculture, en particulier les forêts qui sont très dégradées et remplacées par le toafa.

La pollution est également une problématique majeure. Bien qu’il y ait eu une amélioration de la gestion des déchets ces dernières années, on observe encore de nombreuses « décharges sauvages » dans la nature, qui entre autres polluent les sols et les cours d’eau.

La pollution par les eaux usées impacte également la biodiversité, les sols, les nappes phréatiques et le milieu marin. L’assainissement des eaux usées à Wallis et Futuna est non-collectif et en majorité non fonctionnel. Les parcs à cochons, positionnés en bordure littorale, ont des répercussions conséquentes sur l’environnement : les eaux d’élevage s’écoulent directement dans le lagon, suite à des épisodes pluvieux ou du fait du nettoyage des parcs.

L’extraction de matériaux coralliens et de sable pour la construction et les remblais occasionnent également une dégradation du littoral et facilitent l’érosion du trait de côte.

Au-delà de l’appui à la réduction des impacts, de très nombreuses initiatives de sensibilisation et communication menées par le Service Territorial de l’Environnement sont accompagnées par l’OFB (vidéos, affiches, outils pédagogogiques, formations auprès des associations locales et évènements comme la Journée Mondiale de l’Eau ou la Fête de la Science, etc…)  dans l’objectif de mieux faire connaitre la biodiversité de Wallis et Futuna et les menaces pesant sur celles-ci de façon à mobiliser les populations et mieux les associer à la préservation de leur environnement. Plus récemment un premier projet d’aire marine éducative (AME) a été lancée à Mala’efo’ou.

Taraudière. Crédit photo : Mahé Charles / OFB