Lorsque vous consommez bio, local et de saison, c’est tout un cercle vertueux favorable au climat, à la biodiversité, à la santé humaine qui se met en place.
Plus on soutient une agriculture locale et respectueuse de la nature, plus on préserve les insectes pollinisateurs et les oiseaux des champs (essentiels aux cultures !), les sols vivants et les nappes phréatiques…
🦋 Je protège la biodiversité
Moins de pesticides, c’est plus d’insectes pollinisateurs, d’oiseaux, de vers de terre et de vie dans des sols qui deviennent plus fertiles
👶 Je pense aux générations futures
Préserver des sols fertiles et moins pollués aujourd’hui, c’est garantir une alimentation durable aux générations futures.
❤️ Je prends soin de ma santé
En réduisant les résidus de pesticides dans notre assiette, dans l’air et dans les rivières, on diminue les risques pour notre santé, mais aussi pour celle des agriculteurs.
💧 Je préserve la qualité de l’eau
L’agriculture biologique limite les nitrates et pesticides dans les rivières et les nappes phréatiques.
💲 Je fais des économies
Manger de saison, c’est souvent moins cher, surtout en circuit court.
L’agriculture biologique n’utilise pas de pesticides ni d’engrais chimiques de synthèse. Elle respecte l’eau, les insectes, les oiseaux…Elle abrite jusqu’à 30 % de biodiversité en plus qu’un champ cultivé de manière conventionnelle. Et cette biodiversité visible ou discrète, dans les haies, les sols ou les cultures, est précieuse pour nos aliments : coccinelles, vers de terre, chauves-souris, abeilles ou micro-organismes jouent chacun un rôle pour réguler les ravageurs, polliniser, aérer le sol ou recycler la matière. En les préservant, on renforce la résilience naturelle des cultures, ce qui limite le recours aux pesticides et aide les agriculteurs à produire durablement.
L’agriculture conventionnelle utilise des produits chimiques qui ne font pas de différence : ils tuent les nuisibles, mais aussi les auxiliaires de culture comme les abeilles, les papillons, ou les vers de terre et privent les oiseaux et les chauves-souris de nourriture.
> À l’échelle des collectivités, les Plans alimentaires territoriaux (PAT) permettent de mieux faire des liens entre agriculture locale et alimentation, entre consommateurs et producteurs. Par exemple, la démarche du PAT du Pays Bassin d'Arcachon-Val de l'Eyre à découvrir dans cette vidéo.
> À Grenoble, une expérimentation de sécurité sociale de l’alimentation démarre en juin 2025 avec 50 foyers cotisants. L’idée : permettre à chacun d’acheter des produits sains, locaux et durables grâce à une caisse de cotisation gérée démocratiquement, tout en soutenant une agriculture respectueuse du vivant et rémunératrice pour les agriculteurs.
Perceuse, appareil à raclette, tondeuse… On a tous chez nous des objets qui dorment dans un placard 364 jours par an. Et pourtant, chaque objet qu’on achète mobilise des ressources précieuses (eau, pétrole, métaux). Ce sont les services d’approvisionnement que la nature nous rend. Tout ce dont nous avons besoin pour fabriquer, nous nourrir, nous soigner ou simplement vivre. En réparant, louant ou partageant, on évite la production de nouveaux objets, on limite les déchets et on laisse le temps à la nature de se renouveler.
🦋 Je protège la biodiversité
En achetant moins, on diminue les besoins d’extraction de matières premières et donc la destruction d’habitats naturels.
👶 Je pense aux générations futures
Réduire ma consommation permet aux ressources renouvelables (bois, plantes, eau) de se régénérer et diminue la pression sur les ressources non-renouvelables (minerais, pétrole).
❤️ Je prends soin de ma santé
Jeter moins d’objets par an, c’est limiter mon exposition à des substances toxiques issues de la fabrication et de la gestion des déchets.
💧 Je préserve la qualité de l’eau
Moins de production industrielle, c’est moins de rejets polluants dans les cours d’eau.
💲 Je fais des économies
Je dépense moins en achetant d’occasion, en réparant ou en empruntant.
🤝 Je crée du lien social
Partager un objet ou un outil, c’est aussi rencontrer ses voisins, créer de la solidarité.
🌡️ Je limite le changement climatique
Moins de fabrication, c’est moins d’émissions de gaz à effet de serre.
Moins de déchets, c’est moins de méthane produit par leur décomposition.
Quand on achète des objets, on ne pense pas toujours à l’impact de leur production sur l’environnement : extraction de ressources, fabrication des produits, transport, puis évacuation une fois qu’on n’en a plus besoin, tout cela abîme l’environnement. Par exemple, extraire du pétrole ou couper des arbres pour fabriquer nos objets détruit des habitats vitaux pour des animaux et des plantes. La pollution générée par la fabrication et les déchets se retrouvent dans l’air, l’eau et les sols, affectant la faune et la flore.
Réparer un objet, le louer ou l’emprunter, c’est limiter le prélèvement de nouvelles matières premières, et éviter la destruction des milieux et c’est aussi limiter la production de déchets.
La biodiversité nous permet de nous nourrir, de nous soigner, nous habiller et de nous loger. Moins consommer, c’est garantir à la nature le temps et l’espace nécessaires pour se renouveler et continuer à nous approvisionner.
> En France, la Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI) promeut une consommation plus responsable.
> En Europe, les entreprises doivent prouver que leurs produits ne participent pas à la déforestation.
Pour aller plus loin