Manger bio, local et de saison

Soumis par cbouniol le
Illustration : Manger bio, local et de saison
30%
d’espèces présentes en plus sur les parcelles cultivées en bio
Paragraphes

Lorsque vous consommez bio, local et de saison, c’est tout un cercle vertueux favorable au climat, à la biodiversité, à la santé humaine qui se met en place.

Plus on soutient une agriculture locale et respectueuse de la nature, plus on préserve les insectes pollinisateurs et les oiseaux des champs (essentiels aux cultures !), les sols vivants et les nappes phréatiques…

Des idées pour agir

  • J’achète au moins une partie de mes aliments en provenance de l’agriculture biologique. Le label bio garantit que les produits ont été cultivés sans pesticides de synthèse ni OGM. Et ce n’est pas une simple promesse : le cahier des charges est strict, et les contrôles sont réguliers, réalisés par des organismes indépendants agréés par l’État.
  • Je privilégie les circuits courts : si ce que je mange a été produit près de chez moi, c’est moins de transport, donc moins de gaz à effet de serre.
  •  Je respecte la saisonnalité locale, cela évite également de faire voyager des marchandises à travers le monde. En consommant des produits non traités pour être conservés, vous évitez d’absorber des produits chimiques dont les effets sur la santé humaine n’ont pas été suffisamment étudiés sur le long terme.  
  • Je peux me renseigner sur les AMAP près de chez moi : c’est un bon moyen de soutenir des producteurs locaux tout en accédant à des produits frais, de saison et souvent bio via le site du mouvement interrégional des AMAP.
  • Pour agir collectivement, s' il en existe un sur mon territoire, je m’investis dans la démarche du Plan Alimentaire territorial. Un PAT, C’est un plan d’action construit à l’échelle d’un territoire (ville, intercommunalité, région…) pour mieux produire, mieux distribuer et mieux manger localement. Est-ce que mon territoire est inclus dans un PAT ? Découvrez la carte interactive.

Les (é)co-bénéfices

🦋 Je protège la biodiversité

Moins de pesticides, c’est  plus d’insectes pollinisateurs, d’oiseaux, de vers de terre et de vie dans des sols qui deviennent plus fertiles

👶 Je pense aux générations futures

Préserver des sols fertiles et moins pollués aujourd’hui, c’est garantir une alimentation durable aux générations futures.

❤️ Je prends soin de ma santé

En réduisant les résidus de pesticides dans notre assiette, dans l’air et dans les rivières, on diminue les risques pour notre santé, mais aussi pour celle des agriculteurs.

💧 Je préserve la qualité de l’eau

L’agriculture biologique limite les nitrates et pesticides dans les rivières et les nappes phréatiques.

💲 Je fais des économies

Manger de saison, c’est souvent moins cher, surtout en circuit court.

Pourquoi c’est important ?

L’agriculture biologique n’utilise pas de pesticides ni d’engrais chimiques de synthèse. Elle respecte l’eau, les insectes, les oiseaux…Elle abrite jusqu’à 30 % de biodiversité en plus qu’un champ cultivé de manière conventionnelle. Et cette biodiversité visible ou discrète, dans les haies, les sols ou les cultures, est précieuse pour nos aliments : coccinelles, vers de terre, chauves-souris, abeilles ou micro-organismes jouent chacun un rôle pour réguler les ravageurs, polliniser, aérer le sol ou recycler la matière. En les préservant, on renforce la résilience naturelle des cultures, ce qui limite le recours aux pesticides et aide les agriculteurs à produire durablement.
L’agriculture conventionnelle utilise des produits chimiques qui ne font pas de différence : ils tuent les nuisibles, mais aussi les auxiliaires de culture comme les abeilles, les papillons, ou les vers de terre et privent les oiseaux et les chauves-souris de nourriture.

Ils le font déjà

> À l’échelle des collectivités, les Plans alimentaires territoriaux (PAT) permettent de mieux faire des liens entre agriculture locale et alimentation, entre consommateurs et producteurs. Par exemple, la démarche du PAT du Pays Bassin d'Arcachon-Val de l'Eyre à découvrir dans cette vidéo.

> À Grenoble, une expérimentation de sécurité sociale de l’alimentation démarre en juin 2025 avec 50 foyers cotisants. L’idée : permettre à chacun d’acheter des produits sains, locaux et durables grâce à une caisse de cotisation gérée démocratiquement, tout en soutenant une agriculture respectueuse du vivant et rémunératrice pour les agriculteurs.