Régénération et pérennisation des mangroves protégeant les lagons calédoniens

vignette_67_33
Crédit photo : Agence néo-Calédonienne de la biodiversité
texte_p_67_33

Classés au patrimoine mondial de l’humanité, les récifs coralliens de Nouvelle-Calédonie doivent leur longévité aux mangroves qui forment un véritable rempart naturel entre la terre et la mer et filtrent les sédiments ainsi que les polluants d’origine terrestre. Aujourd’hui, ces milieux emblématiques sont fragilisés par la montée des eaux, conséquence directe du changement climatique, mais aussi par l’artificialisation du littoral qui perturbe les flux hydrodynamiques essentiels au bon fonctionnement des écosystèmes.
Le projet porté par l’Agence néo-calédonienne de la biodiversité, ambitionne de restaurer 250 hectares de mangroves sur trois sites pilotes (Touho, Ouvéa et Moindou) tout en réduisant les pressions ayant conduit à leur dégradation. Construit autour d’une vraie approche participative et durable, le projet mobilise l’ensemble des acteurs locaux et inclut un volet de formation afin de garantir la pérennité des efforts entrepris.

« Les lagons de Nouvelle-Calédonie classés au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008, comptent parmi les écosystèmes merveilleux du territoire qui connaît des pressions grandissantes comme toutes les îles du Pacifique. Le projet développé par l’Agence néo-calédonienne de la biodiversité permettra de travailler avec un ensemble de partenaires et gestionnaires compétents mobilisés ici pour faire diminuer ces pressions en régénérant et protégeant les mangroves. En effet, ces espaces protecteurs pour nos lagons constituent un lien terre-mer riche de biodiversité et de bienfaits à de nombreux égards. »
Anne-Sophie Carnuccini, Directrice de l’Agence néo-calédonienne de la biodiversité