Alimentation, climat, agriculture, biodiversité… Et si tout était lié ? À travers les images fortes de nos deux films, nous décryptons les liens qui nous unissent à la biodiversité et dont nous dépendons tous.
Mieux que la climatisation, qui aggrave le dérèglement climatique en rejetant de l’air chaud, l’arbre réfléchit environ 20% du rayonnement solaire et en même temps refroidit activement l’air environnant en évaporant l’eau lors de la transpiration. Dans certaines conditions, les arbres peuvent ainsi rafraichir l’air ambiant de 2° à 8°C.
Préserver la biodiversité c'est aussi favoriser la création d'îlots de fraîcheur naturels.
Bactéries, champignons, vers de terre, mille-pattes, escargots, fourmis,... Plus de dix milliards d’individus par gramme de sol creusent, grattent, retournent les sols, aèrent, humidifient, et décomposent la matière organique. La qualité de notre alimentation et l’épuration de l’eau dépendent de ces milliards d’espèces parfois microscopiques.
Chacune a son rôle et permet la fertilisation des sols, le développement de l’agriculture et notre alimentation.
90 % des plantes à fleurs dépendent des insectes pour se reproduire. Sans eux, nos paysages changeraient radicalement et ¾ de notre alimentation disparaîtraient : plus de fruits, légumes, café ou cacao.
Chaque espèce d’insecte pollinise différemment, rendant leur diversité essentielle. Leur contribution à l’agriculture est estimée entre 2,3 et 5,3 milliards d’euros par an.
Des habitats en bonne santé garantissent des sources variées d’alimentation pour de nombreuses espèces. Ils remplissent des fonctions essentielles pour préserver l’équilibre des écosystèmes et soutenir la richesse du vivant. Le singe Saïmiri, par exemple, présent dans la forêt Guyanaise, contribue à la régénération des forêts en dispersant les graines des fruits qu’il consomme.
La biodiversité appelle la biodiversité. Véritables ingénieurs, ces petits poissons, les picarels, creusent des nids sous forme d’alvéoles qui recouvrent des hectares de fonds marins au large du Cap Corse. Ces gigantesques colonies attirent de nombreux prédateurs, dont l’ange de mer commun, espèce en danger critique d’extinction.
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Il inspire parfois l’indifférence, voire le dégoût. Le ver de terre est pourtant un véritable trésor pour les sols. En creusant des galeries, il aère la terre, facilite l’infiltration de l’eau et limite l’érosion. Mais surtout, ses déjections, riches en nutriments, agissent comme un engrais naturel qui nourrit et enrichit durablement la terre. Un allié indispensable pour des sols vivants, fertiles et productifs, au service du jardinage, de l’agriculture et de la biodiversité.
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