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Grand Est

Restaurer les pelouses calcaires de la forêt de Verdun

Mobilisation

Dans le cadre du nouveau jeu de grattage « Mission Nature », 20 projets de restauration de la biodiversité seront mis en œuvre. Retour sur le projet en faveur des pelouses calcaires de la forêt domaniale de Verdun piloté par l’Office national des forêts (ONF).

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Yannick Vera et Gersende Gérard
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« Ce projet fédère de multiples acteurs de la Forêt d’Exception® de Verdun, réunis autour d’une mission passionnante et d’une grande richesse thématique : restauration écologique, préservation du patrimoine historique, réalisation d’études naturalistes et actions pédagogiques. » se réjouissent Yannick Vera, responsable Environnement & Développement local et Gersende Gérard, responsable du service forêt.

Dans les environs de Verdun, le plateau de Douaumont a été laissé en libre évolution depuis plus d’un siècle. Sur ces anciens terrains agricoles ravagés par la guerre, les arbres et arbustes se sont progressivement développés au détriment des pelouses d’herbe sèche.

Le projet financé par Mission Nature consiste à redonner leur place à ces pelouses calcaires qui accueillent de très nombreuses espèces remarquables et présentent un intérêt majeur pour la biodiversité, au sein du site Natura 2000 Corridor de la Meuse.

« Les papillons et les orchidées qui vivaient dans ces pelouses ont aujourd’hui disparu » expliquent les deux responsables de l’ONF. « L'objectif de ce projet est de relier différentes zones de pelouses entre elles, pour favoriser les interactions et la survie des populations de papillons et de fleurs. »

Pour mettre en œuvre ce projet, une équipe dédiée sera constituée. Les six premiers mois permettront de préciser les modalités techniques d’intervention, d’élaborer les cahiers des charges et de sélectionner les partenaires (entreprises de travaux, bureaux d’études naturalistes, associations locales) qui interviendront dans la phase opérationnelle. Au printemps 2024, les premières études naturalistes seront engagées et seront suivies à l’automne des travaux de réouverture des pelouses calcaires.

« Ce projet nous tient particulièrement à cœur car il illustre parfaitement les actions de gestion durable entreprises par l’ONF. Il nous offre l’opportunité de communiquer de façon concrète auprès du grand public et de sensibiliser aux enjeux de préservation de la biodiversité. » concluent-ils.