Les gestes du quotidien

Les produits que nous consommons, les déchets que nous générons ainsi que nos pratiques de jardinage ou de loisir ont un impact sur les espèces vivantes et leur environnement naturel. Que vous habitiez en appartement ou en maison, vous pouvez aider à protéger la biodiversité en adoptant des comportements responsables chaque jour.
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    Penser à l'écotourisme quand vient le temps des vacances

    Penser à l'écotourisme quand vient le temps des vacances

    30 labels d'hébergement responsables existent en France.


    Vous êtes plutôt mer ou montagne ? Plage ou randonnée sportive ? Quoiqu’il en soit, vous êtes sans doute à la recherche de destinations authentiques, de paysages remarquables, d’une nature préservée…
    Dans tous les cas, il y a des moyens de profiter et de se ressourcer tout en prenant soin des lieux et de la biodiversité. Un tourisme bien pensé peut aider les populations locales à faire de la biodiversité une richesse protégée plutôt qu’une ressource exploitée.

    Des idées pour agir

    Quelle que soit ma destination, je me souviens des incontournables :

    • Je découvre la biodiversité en m'intéressant aux sorties proposées par les associations naturalistes locales. 
    • Je sollicite l'office du tourisme pour savoir où me balader dans les espaces naturels, en évitant les zones de quiétude. 
    • Je profite de la découverte avec tous mes sens. 
    • J'oublie opportunément de publier mes plus belles photos sur les réseaux sociaux, pour éviter une surfréquentation dommageable des espaces visités. 
    • J'achète un guide naturaliste pour en savoir plus sur la faune et la flore locales. 
    • Respecter les sentiers balisés et la tranquillité des animaux.
    • Éviter les produits polluants (crèmes, carburants…).
    • Ne rien cueillir, ne rien ramasser (même une jolie pierre).
    • Ramener ses déchets, toujours.
    • Je vérifie qu’il n’y a pas de graines de plantes accrochées à mon sac à dos ou à mes chaussures, pour éviter la dissémination de plantes non désirées dans les espaces naturels que je visite.
    • Je suis attentif aux panneaux et aux règles spécifiques du site où je me trouve : par exemple, dans les espaces protégés, comme les parcs nationaux ou les sites du Conservatoire du littoral, il y a des règles spécifiques à respecter ( chiens tenus en laisse par exemple.)
    • J’opte pour un hébergement qui porte un label (écolabel européen, Clé verte, Gîtes panda, Esprit Parc national), et donc maîtrisant sa consommation d'eau et d'énergie, minimisant ses déchets... 
    • Je profite des produits locaux et de l’offre d’activités d’écotourisme, là aussi avec les « marques » comme Valeurs Parc naturel régional ou Esprit Parc national, qui me garantissent des professionnels passionnés et respectueux de leur territoire.
    • Pendant mon séjour, je favorise des activités non motorisés qui dérangent moins les espèces sauvages particulièrement sensibles au bruit (vélo par exemple).

    Les (é)co-bénéfices 

    🦋 Je protège la biodiversité

    En voyageant hors saison ou sur des sites moins fréquentés, je limite la sur-fréquentation et ses effets sur la faune et la flore locales.

    💧 Je préserve la qualité de l’eau

    - Quand j'achète des produits solaires respectueux des écosystèmes aquatiques, j’épargne les coraux et la microfaune marine.
    - En limitant les séjours dans les zones déjà saturées, je réduis la pression sur les réseaux d’assainissement souvent dépassés (station d’épuration, eaux grises rejetées…).

    Pourquoi c'est important ?

    Nous ne sommes pas seuls à fréquenter les espaces naturels. Lors de nos loisirs ou en vacances, notre présence peut générer plusieurs pressions sur les habitats et les espèces :

    • Destruction des habitats : la construction d’hôtels, routes ou remontées mécaniques détruit des milieux naturels essentiels (zones humides, littoraux, montagnes...).
    • Fragmentation des territoires : les espèces se retrouvent isolées par nos infrastructures, avec plus de mal à se déplacer, à se nourrir ou à se reproduire.
    • Pollution invisible : les crèmes solaires, huiles moteur, eaux usées ou produits d’entretien finissent dans les rivières et les mers, intoxiquant poissons, coraux et micro-organismes.
    • Déchets : les déchets laissés derrière nous blessent ou tuent la faune (oiseaux, insectes, vers de terre...).
    • Bruits et dérangements : drones, fêtes en plein air, moteurs de bateaux ou véhicules dérangent les animaux, les stressent, voire les poussent à abandonner leurs petits.
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    Illustration : Prendre part aux décisions pour la biodiversité autour de moi

    Prendre part aux décisions pour la biodiversité autour de moi

    Sur les 170 budgets participatifs en 2020, qui concernent 19 millions de Français, 40 % sont liés à l’environnement.

    En tant que citoyen, je peux faire entendre ma voix, et pas seulement dans les urnes. Il existe plusieurs façons de participer à la vie de sa commune. En plus des consultations organisées par les mairies, de plus en plus de projets donnent la parole aux habitants. Ensemble, on peut ainsi faire en sorte que la biodiversité soit mieux prise en compte dans les projets.

    Des idées pour agir

    • J’intègre un conseil ou comité de quartier.
    • Je fais connaître mes avis lors des réunions publiques organisées par la municipalité.
    • Je participe aux enquêtes publiques de ma commune et intercommunalité, en particulier celles sur le Plan Local d’Urbanisme.
    • Je participe aux consultations facultatives sur l’aménagement de mon quartier et si elles n’existent pas, j’interpelle mes élus.
    •  Je me renseigne sur l’existence d’un budget participatif sur ma commune, je contribue aux propositions ou je propose d’en instaurer un.
    • Plus généralement, les élus accueillent les citoyens sur rendez-vous : je m’inscris pour défendre mon attachement à la biodiversité, au patrimoine naturel de ma commune.
    •  Si j’habite une commune de 10 000 à 50 000 habitants, je peux participer à la commission des services publics, qui donne un avis sur la gestion de l’eau, des déchets, etc.

     

    Les (é)co-bénéfices

    🦋 Je protège la biodiversité

    En participant aux décisions locales, je peux défendre des projets qui préservent les sols et les milieux naturels.

    ❤️ Je prends soin de ma santé

    Participer collectivement à une vision de la ville et des politiques qui prennent en compte le vivant, c’est en même temps améliorer notre bien-être et nous protéger contre les canicules ou la pollution.

    💲 Je fais des économies

    Les solutions fondées sur la nature (comme les zones humides ou les arbres en ville) coûtent souvent moins cher à long terme que des infrastructures bétonnées.

    🤝 Je crée du lien social

    Participer à un projet local, c’est aussi rencontrer et discuter avec ses voisins.

    Pourquoi c’est important ?

    Les choix et décisions de nos élus, dans les communes, les intercommunalités, les départements ou les régions, ont des conséquences sur la biodiversité, en particulier :

    • la définition des usages des sols à travers les documents d’urbanisme, comme les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU). Ces documents cadrent l’étalement urbain, la préservation des terres agricoles et d’une façon générale l'artificialisation qui nuit au fonctionnement des sols et à la biodiversité.
    • la gestion des risques, de crues, d’incendie… : préserver le fonctionnement des écosystèmes est à privilégier par rapport aux solutions d’ingénierie destructrices. Pour cela, on peut promouvoir les solutions fondées sur la nature.
    • les aménagements du territoire en général : il est nécessaire de les penser en amont en accord avec tous les vivants, plantes, arbres, animaux et habitants.

    Les élus ont à cœur de répondre aux attentes de leurs administrés ! En prenant part aux réunions publiques, en donnant notre avis sur les projets, ou en rejoignant des collectifs ou des équipes municipales, tout citoyen peut défendre la place du vivant.

    Politique publique

    Les citoyens ont un droit reconnu de participer aux décisions publiques qui touchent à l’environnement, garanti par la Constitution (via la Charte de l’environnement) et encadré par des lois comme celle sur le débat public. Selon leur taille, les collectivités ont aussi l’obligation de mettre en place des espaces de dialogue : conseils de quartier, conseils de développement...

    Ils le font déjà

    > La Région Bourgogne Franche-Comté a lancé en novembre 2023 la convention citoyenne pour le climat et la biodiversité. Cette Convention, qui implique directement un panel représentatif de 50 citoyens tirés au sort, reflétant la diversité des habitants de la région en termes d'âge, de sexe, de profession et de zones géographiques, a pour mission de proposer des pistes, des leviers et des solutions face au dérèglement climatique et à l’érosion de la biodiversité.

    > L’agence Vraiment Vraiment et l’association Démocratie Ouverte proposent aux collectivités une expérimentation pour représenter la voix du vivant dans les institutions à travers des Microparlements des vivants.

     

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    Préserver juridiquement et durablement la biodiversité qui se trouve sur ma propriété

    Préserver juridiquement et durablement la biodiversité qui se trouve sur ma propriété

    Plus de 200 ORE ont déjà été signées en France et ce chiffre est en constante progression.


    Vous êtes l’heureux détenteur d’une propriété  abritant une biodiversité remarquable ou ordinaire  et vous souhaitez la préserver sur le long terme et la transmettre aux générations futures ? Le contrat d’Obligation Réelle Environnementale (ORE) peut être la solution.

    Des idées pour agir

    Je choisis de signer une Obligation Réelle Environnementale (ORE) sur tout ou partie de ma propriété.

    • L’Obligation Réelle Environnementale est un contrat entre un propriétaire et un acteur engagé pour l’environnement (collectivité, établissement public ou association). Il garantit une gestion favorable à la biodiversité sur une parcelle donnée, pour une durée définie (jusqu’à 99 ans).
    • Le propriétaire conserve l’usage de son bien : l’ORE n’a pas en effet pour objet d’empêcher un propriétaire d‘utiliser son bien, mais de définir des pratiques librement choisies à encourager ou au contraire à éviter, pour la préservation de la biodiversité. 
      En cas de vente, l’ORE continue de s’appliquer avec le nouveau propriétaire. L’ORE est d’ailleurs inscrite au fichier immobilier de sorte que la connaissance de leur existence soit assurée dans le temps.
    • L’ORE peut donner lieu à certains avantages fiscaux.

    Les (é)co-bénéfices

    🦋 Je protège la biodiversité

    Je prends des garanties pour offrir durablement un habitat à des espèces animales et végétales.

    👶 Je pense aux générations futures

    Je participe à un héritage environnemental durable.

    💧 Je préserve la qualité de l’eau

    En conservant des sols naturels, j’évite leur imperméabilisation, ce qui permet une meilleure infiltration de l’eau dans les nappes.

    Pourquoi c'est important ?

    La destruction et la fragmentation des milieux naturels sont des facteurs majeurs de l’érosion de la biodiversité, en France comme dans le monde. 

    Pour enrayer cette érosion, il est essentiel que chacun se mobilise pour préserver le vivant partout où il est présent, dans les villes ou dans les campagnes, dans les jardins ou sous les toits. Lorsqu'on est propriétaire, il est possible d’attacher durablement une vocation écologique à son terrain en signant un contrat d’’obligation réelle environnementale (ORE), dispositif créé en 2016 par la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages.

    Ils le font déjà

    En vidéo, les retours d’expérience, de propriétaires, de communes sur le dispositif ORE par le Conservatoire des espaces naturels.

    Saint-Loup-Hors, commune de 550 habitants du Calvados, les élus ont proposé aux propriétaires de prairies naturelles et de haies d’engager leurs terres dans des ORE. Sur cette commune, dix particuliers ont signé des ORE, ce qui représente une trentaine d’hectares (sur une commune de 5,3km²…)

    Pour aller plus loin

    Le réseau des conservatoires d’espaces naturels a signé près de 100 ORE et dispose d’une réelle expertise sur ce dispositif. 

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    Rendre son jardin accueillant pour les pollinisateurs

    Rendre son jardin accueillant pour les pollinisateurs

    70% des 1000 espèces d’abeilles sauvages de France nichent dans le sol. Il est donc important de laisser des zones de sols nus, sans paillage plastique !


    Vous avez un jardin, une grande propriété ou un petit coin de verdure, une parcelle dans un jardin familial ? Sur votre lieu de travail ou dans votre commune, il y a des espaces verts ? Il est possible de rendre tous ces lieux plus accueillants pour les pollinisateurs !

    Des idées pour agir

    Agir pour les insectes pollinisateurs est à la portée de tous. Vous pouvez :

    • Créer des mares (eh oui, les insectes boivent aussi !)
    • Laisser pousser l’herbe partout où c’est possible pour avoir des fleurs
    • Privilégier les chambres d’hôtes à insectes (plutôt que les hôtels) : tas de bois, arbre mort, tas de pierre, meule de foin, tas de feuilles disséminés dans le jardin.
    • Favoriser les espèces indigènes d’origine locale si vous devez semer ou planter 
    • Réduire autant que possible la pollution lumineuse la nuit. Les papillons de nuit pollinisent aussi !
    • Éliminer progressivement et remplacer les espèces exotiques envahissantes déjà en place, car elles concurrencent souvent les plantes locales adaptées aux besoins des pollinisateurs.
    • Changer le regard de vos amis, voisins et même de votre famille ! Ne pas tondre, ce n'est pas sale ! Et c'est aussi tout simplement un bon moyen pour s'émerveiller de nos co-hôtes sur cette planète !
    • Oublier de tailler vos haies et vos arbres entre le 16 mars et le 15 août. La nature vous dira merci ;)
    • J’évalue si mon jardin répond à ces besoins essentiels des pollinisateurs avec l'application "Diagnostic | Pollinis’actions" et je trouve des pistes d'actions pour mieux préserver les pollinisateurs et la biodiversité.

    Les (é)co-bénéfices

    🦋 Je protège la biodiversité

    - En plantant des espèces mellifères d’origine locale, je contribue au maintien des populations d’insectes pollinisateurs.
    - Je favorise des chaînes alimentaires entières : les insectes nourrissent oiseaux, reptiles, amphibiens, etc.

    👶 Je pense aux générations futures

    En protégeant les pollinisateurs, je garantis la reproduction des plantes nécessaires à la nourriture et aux paysages de demain.

    Pourquoi c'est important ?

    La pollinisation est le transport des grains de pollen de l' étamine (organe mâle) vers un pistil (organe femelle) d’une autre fleur de la même espèce. C'est le préalable à la fécondation croisée (reproduction sexuée) des plantes à fleurs.

    La pollinisation peut être assurée par le vent, l'eau, mais essentiellement par des animaux : oiseaux, mammifères mais surtout une grande diversité d'insectes. Ainsi, les insectes sont les agents pollinisateurs de près de 75 % des plantes cultivées. Par conséquent, leur disparition met en péril notre alimentation, notre santé, et les écosystèmes.

    Les menaces que subissent les insectes pollinisateurs sont nombreuses et d’origine humaine, les principales sont :

    • La perte des haies, prairies naturelles, talus, friches... constitue une destruction et une fragmentation des habitats 
    • Certaines pratiques collectives et individuelles, par exemple la tonte ou la fauche intensive, précoce et répétée privent les insectes (et les humains) des fleurs.
    • Les pesticides, destinés initialement à contrôler les insectes ravageurs, tuent aussi en masse les pollinisateurs, ce qui se cumule avec d’autres formes de pollutions.

    Ils le font déjà

    - Un exemple de mise en œuvre territoriale du programme "objectif zéro phyto" dans le Parc naturel régional de la Haute vallée de la Chevreuse.

    - Les cinq Parcs naturels régionaux de la Nouvelle-Aquitaine, accompagnés de la Région, ont décidé de réfléchir ensemble à un plan d’actions, via le projet Life wild bees, afin de permettre le maintien du service de pollinisation sur leurs territoires.

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    Réparer, emprunter et louer des objets

    Réparer, emprunter et louer des objets

    3 x plus de consommation individuelle depuis 1960


    Perceuse, appareil à raclette, tondeuse… On a tous chez nous des objets qui dorment dans un placard 364 jours par an. Et pourtant, chaque objet qu’on achète mobilise des ressources précieuses (eau, pétrole, métaux). Ce sont les services d’approvisionnement que la nature nous rend. Tout ce dont nous avons besoin pour fabriquer, nous nourrir, nous soigner ou simplement vivre. En réparant, louant ou partageant, on évite la production de nouveaux objets, on limite les déchets et on laisse le temps à la nature de se renouveler.

    Des idées pour agir

    • Donner une seconde vie aux vêtements, meubles, appareils électroniques, etc., en achetant ou en revendant sur des plateformes de seconde main.
    • Faire appel à des réparateurs locaux, participer à des repair cafés ou apprendre à bricoler pour prolonger la vie de ses objets.
    • Emprunter ou louer au lieu d’acheter via des applis (Loomi, Poppins), des réseaux de voisins, des bibliothèques d’objets
    • Regarder l’origine des produits, leur durabilité, les labels, l’impact environnemental des marques.

    Les (é)co-bénéfices

    🦋 Je protège la biodiversité

    En achetant moins, on diminue les besoins d’extraction de matières premières et donc la destruction d’habitats naturels.

    👶 Je pense aux générations futures

    Réduire ma consommation permet aux ressources renouvelables (bois, plantes, eau) de se régénérer et diminue la pression sur les ressources non-renouvelables (minerais, pétrole). 

    ❤️ Je prends soin de ma santé

    Jeter moins d’objets par an, c’est limiter mon exposition à des substances toxiques issues de la fabrication et de la gestion des déchets.

    💧 Je préserve la qualité de l’eau

    Moins de production industrielle, c’est moins de rejets polluants dans les cours d’eau.

    💲 Je fais des économies

    Je dépense moins en achetant d’occasion, en réparant ou en empruntant.

    🤝 Je crée du lien social

    Partager un objet ou un outil, c’est aussi rencontrer ses voisins, créer de la solidarité.

    🌡️ Je limite le changement climatique

    Moins de fabrication, c’est moins d’émissions de gaz à effet de serre.
    Moins de déchets, c’est moins de méthane produit par leur décomposition.

    Pourquoi c'est important ?

    Quand on achète des objets, on ne pense pas toujours à l’impact de leur production sur l’environnement : extraction de ressources, fabrication des produits, transport, puis évacuation une fois qu’on n’en a plus besoin, tout cela abîme l’environnement. Par exemple, extraire du pétrole ou couper des arbres pour fabriquer nos objets détruit des habitats vitaux pour des animaux et des plantes. La pollution générée par la fabrication et les déchets se retrouvent dans l’air, l’eau et les sols, affectant la faune et la flore.

    Réparer un objet, le louer ou l’emprunter, c’est limiter le prélèvement de nouvelles matières premières,  et éviter la destruction des milieux et c’est aussi limiter la production de déchets.

    La biodiversité nous permet de nous nourrir, de nous soigner, nous habiller et de nous loger. Moins consommer, c’est garantir à la nature le temps et l’espace nécessaires pour se renouveler et continuer à nous approvisionner.

    Politiques publiques

    > En France, la Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI) promeut une consommation plus responsable.

    > En Europe, les entreprises doivent prouver que leurs produits ne participent pas à la déforestation.